Cours d'économie
  Théorie de la production et des coûts
 

Loi des rendements marginaux décroissants: Etant donné une quantité donnée de terre ou de capital  et un nombre élevé de travailleurs, les économistes, suite à des constats empiriques, ont abouti à l’idée selon laquelle au delà d’un certain nombre de travailleurs, la combinaison de facteurs fixes et de facteurs variables entraîne la baisse des productivités marginales de ces derniers. Cette baisse est expliquée par l’encombrement. L’observation répétée de ce phénomène lui confère le statut de loi dite loi des rendements marginaux décroissants : lorsque des quantités croissantes d’un facteur variable sont combinées à une quantité donnée d’un autre facteur de production, il arrivera un point au delà duquel le Pm décroît.

 

Les rendements d’échelle interviennent lorsqu’on fait varier tous les facteurs de production proportionnellement et simultanément et voir l’impact sur la variation de la production. L’objectif est d’effectuer un lien entre l’évolution de la production et celle des quantités des facteurs de production.

 

Une échelle de production est définie par un scalaire α (α >0) qui permet de passer de la combinaison (K, L) à la combinaison (αK, αL). La nature des rendements d’échelle a trait à la manière de l’évolution de la production dans ces conditions. Trois cas sont possibles :

·         La production  croit plus rapidement que les facteurs de production, on dit que les rendements d’échelle sont croissants ;

·         La production  croit moins rapidement que les facteurs de production, on dit que les rendements d’échelle sont décroissants ;

·         La production  croit au même rythme que les facteurs de production, on dit que les rendements d’échelle sont constants.

 

 

Les rendements factoriels : Le phénomène des rendements factoriels intervient uniquement dans le cas particulier où un seul facteur de production est susceptible de varier. Les néoclassiques ont soutenu l’idée selon laquelle lorsqu’un  seul facteur  est susceptible de varier, il existe nécessairement un seuil au delà duquel la productivité marginale décroît. Par contre, lorsque nous parlons des rendements d’échelle, il s’agit cette fois de faire varier tous les facteurs de production proportionnellement et simultanément.

 

Le taux marginal de substitution technique TMST du capital au travail est égal à la quantité de travail qu’il faut retrancher si le producteur décide d’augmenter d’une unité la quantité engagée du facteur capital tout en gardant constant le niveau de production.

A l’instar du TMS du consommateur, le TMST est défini comme étant le rapport des productivités marginales des deux facteurs de production : TMSTK/L =  PmK /  PmL.

 

Le sentier d’expansion correspond à l’ensemble des lieux géométriques qui relient différents points d’équilibre dans l’espace des facteurs de production. Il caractérise le passage d’une échelle de production à une autre après que les quantités de facteurs de production aient été ajustées, au sein d’une échelle donnée, pour distinguer la combinaison productive optimale.

 

L’élasticité de substitution, notée σ, est un indicateur synthétique qui résume la manière d’effectuer la substitution des facteurs de production lorsqu’on passe d’une échelle de production à une autre. Elle mesure la variation relative de l’intensité capitalistique (k = K/L) par rapport à la variation relative du TMST. Suite à une variation relative des prix des facteurs de production, le producteur a intérêt à substituer le facteur devenu relativement moins cher au facteur devenu relativement plus cher.

 

σ = δ k / δ TMST  *  TMST/k . Plus σ est faible, plus la technologie de production est rigide, moins elle autorise la substitution des facteurs de production. En revanche, une valeur élevée de σ  traduit une plus grande souplesse au niveau de la substitution des facteurs de production.

 

Economies d’échelle/déséconomies d’échelle

Une firme bénéficie des économies d’échelle lorsque son coût moyen de longue période est décroissant et elle subit des déséconomies d’échelle lorsque son coût moyen de longue période est croissant.

 

·         Lorsque les rendements d’échelle sont croissants, la firme bénéficie des économies d’échelle ;

·         Lorsque les rendements d’échelle sont décroissants, la firme subit des déséconomies d’échelle ;

·         Lorsque les rendements d’échelle sont constants, la firme ne bénéficie pas des économies d’échelle mais elle ne subit pas des déséconomies d’échelle.

 

Lignes de crête : la nécessité d’éliminer la zone non économique permet de mieux isoler la zone d’efficacité technique. Cette dernière est délimitée par deux lignes de crête : une ligne de crête relative au travail et une ligne de crête relative au capital. Une ligne de crête relative à un facteur de production est l’ensemble des lieux géométriques qui relient les différents points pour lesquels la productivité marginale de ce facteur de production est nulle. A l’intérieur des lignes de crête se retrouve distinguée la zone économique (caractérisée par la positivité des productivités marginales) et de part et d’autre de ces lignes de crête, les productivités marginales des facteurs de production sont négatives. 

Le CF est un coût supporté par la firme indépendamment de son niveau de production même si celui-ci est nul

Le CV est un coût qui dépend de la quantité produite. Il est égal aux quantités des facteurs variables multiplié par leurs  prix respectifs. Plus le niveau de production est élevé, plus la firme est obligée d’engager des quantités plus élevées des facteurs variables, plus grand sera son coût variable.

 
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